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A Glory Box

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A Glory Box
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14 novembre 2007

A sort of count of Monte Cristo

C'est comme si je sortais d'une longue période de convalescence. Je ne me sens pas encore complétement remise. Ma blessure n'a pas encore bien cicatrisé, si toutefois elle le peut. Car ce genre de plaie malheureusement vous marque à vie d'une cicatrice. Invisible la cicatrice ? Pas tout à fait. Elle ne se voit pas à l'oeil nu, mais se constate dans mes actes. Je me vois cassée, un peu boitante, j'ai du mal à marcher, à fonctionner correctement dans ma tête, à me sentir complétement libre. Je suis emprisonnée dans des souvenirs, traumatismes d'enfance, desquels je ne parviens pas à m'émanciper. J'ai des reflexes agressifs, autant pour moi que pour les autres, une sorte d'instinct sauvage que je ne maitrise pas toujours. Ce sentiment de repli sur soi, malgré mes efforts. Mon coeur à vif commande à mon corps de se recroqueviller sur lui même pour le protéger et de se mettre à l'abri, dans un coin sombre. J'ai de la colère en moi, contre eux, contre moi. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, mes réactions futiles et infantiles que je ne peux pas contrôler, ou les leur, que je hais. Comment se défaire d'un schéma dans lequel on semble ancré à vie, condamné à le répéter chaque fois qu'un contexte y est propice  ? Je ne parviens pas à me défaire de mes conditionnements, à me sortir de la tête de cette rancoeur, de cette jalousie qui m'étouffe. Elle me prend au cou, et je ne cesse de me débattre, mais je ne sais plus où trouver les ressources pour continuer mon effort. Je me sens brumeuse, ombrageuse, mon coeur sous un gros nuage noir qui fait ressortir mes défauts. Je suis contagieuse semble t il. D'ailleurs, j'ai bien peur que les autres ne voient qu'eux, mes défauts. Mais je sais que mon manque de confiance en moi est là au tournant qui m'attend, prêt à allonger le pied pour me faire tomber. Je vois déjà la scène au ralenti : je freine et je vois le mur se rapprocher lentement de moi.

Il faut que je trouve le moyen de tourner ce putain de volant.

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10 octobre 2007

Gimme more

Outre la nouvelle chanson de Britney, ce titre désigne ce que tout garçon a un jour pensé alors qu'il pensait à/sortait avec une fille. Je veux parler de sexe. On dit qu'il change tout dans une relation.

Ce soir, quand j'ai posé la question à mon homme de savoir si l'absence de sexe changerait notre relation pour lui, j'ai entendu un "oui" dissimulé derrière ses semblants d'arguments censés me dire le contraire.
La question est de savoir si ça me gêne ou non. Comme toute femme, je me demande s'il m'aimerait moins sans sexe. Mon coeur sait que non, mais a t il raison ?
Quand je lui demande si, dans le cas où nous n'aurions jamais fait l'amour, ça lui aurait posé un problème à la longue, il me dit que oui. Que dois je comprendre ? Qu'il m'aurait quitté parce que j'aurais refusé de faire l'amour ?

Je n'ai jamais été asexuée, dans le sens où je n'ai jamais eu de relation sans sensualité. Je suis comme ça. Malgré que j'ai gardé ma virginité jusqu'à mes 18 ans, dès 15 ans, l'âge de mon premier petit ami, j'ai été à la découverte de la sensualité. Je ne faisais pas l'amour, mais je faisais des calins. (avec tout ce qu'il y a de sensuel compris, nue) Pas avec tous, car je ne me sentais pas l'envie de ça avec chaque garçon qui est passé dans ma vie. Mais disons que je ne pouvais pas ne pas évoquer le désir sexuel à cause de ça. Tous ont voulu faire l'amour avec moi, mais je restais chaste.
Qu'est ce que je cherchais là dedans, dans ce jeu d'attisement du désir de l'autre ? Peut être à me défaire petit à petit de mon enfance, à trouver une reconnaissance. Par contre, je n'ai jamais fait ça pour être aimée, je n'ai jamais cédé pour faire plaisir, je savais où je voulais m'arrêter.

C'est avec cette attitude que j'ai connu mon homme d'aujourd'hui. Au départ, nous ne faisions que des calins, sensuels il est vrai. Donc je lui ai toujours laissé entendre l'écho d'un probable jour où nous passerions le cap.
Puis il est arrivé. Et je vis aujourd'hui une sexualité épanouie avec lui.

Mais il me reste cette chose dans le creu de la tête.
Peut être que si je n'avais jamais été sensuelle, il n'aurait jamais eu de désir au point de penser à concrétiser réellement. (en sachant que sans cela il aurait pu en avoir le désir, de toutes manières, mais il serait resté lointain et n'aurait pas eu l'espoir de se réaliser.)
Peut être que ça n'aurait rien changé, et que ça aurait posé problème de toutes façons.
Je sais maintenant que pour lui le sexe compte, et je ne dis pas que pour moi non, car il est évident que je n'envisage pas une relation amoureuse sans sensualité. Mais je ne pense pas que cela compterait autant que pour lui.

Est ce que ça me gêne ? Je me dis que je ne devrais pas y penser car ce serait chercher des difficultés là où il n'y en a pas, car notre relation se passe à merveille, mais d'un côté, ça me laisse une impression d'obligation de faire l'amour avec lui pour que notre relation soit dite "normale", qu'elle soit satisfaisante pour lui.
Il m'arrive de "faire un effort" pour le faire quand je suis fatiguée, mais je ne l'ai jamais fait à contre coeur. Il m'arrive aussi de le faire par culpabilité, même si je sais qu'il n'aimerait pas le savoir. Mais je n'ai pas à culpabiliser de ça car c'est lui qui me culpabilise dans ce cas. Parfois il tient des discours contraires tantôt en me disant que jamais il ne voudrait me forcer à faire l'amour avec lui, que ça lui serait insupportable, tantôt en me laissant entendre qu'il est déçu que nous ne l'ayons pas fait, en me culpabilisant de "l'avoir chauffé" en le laissant tomber ensuite, d'être égoïste en somme.

Où dois je placer la balle alors ?

Mieux vaut ne pas y penser.

17 septembre 2007

Kissing you

Chaque sentiment et chaque histoire appartient à chaque personne et reste unique. Rien ne sert de concerter son voisin en ce qui concerne l'amour. J'ai si peur de prononcer des mots qui avanceraient des choses fausses en réalité que je préfère t'aimer à ma manière. En prenant soin de toi, en te gardant près de moi, et en évitant de te faire du mal. Chaque instant passé près de toi est empli de magie qu'aucun n'a jamais su créer pour moi. La pureté de ta beauté tant intérieure qu'extérieure ne cesse de merveiller. La vie est douce dans tes bras et apaisante à mon coeur. J'ai pourtant si peur de m'enfermer dans des promesses romantiques illusoires. Alors je retiens mes mots en qui je ne crois plus. Ils savent tellement charmer, mais il ne reste que des mots. Ils sont si éphémères, mais ils restent néanmoins l'expression sincère des émotions que j'ai pu ressentir un jour. Les gens ont tort de croire à l'amour unique et merveilleux, la société est si romantique. Ce que je sais, malgré tout, c'est que mon amour pour toi grandit au fur et à mesure, même si je ne peux pas prévoir demain. Car malheureusement on ne dit je t'aime que pour le présent, et on aime trop souvent se dire qu'il est éternel car nous sommes remplis de clichés mielleux. La vie n'est pourtant pas si rose.

Mais tout ce que je sais c'est que je m'efforce d'être la plus sincère avec toi. Et qu'aujourd'hui, en ce jour, sans savoir ce que sera demain, je sais que je t'aime.

Chacun trouve son asile en ce monde, son refuge, et moi c'est auprès de toi que je l'ai trouvé.

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2 septembre 2007

Love is a losing game

Un message qu'elle a écrit tant de fois.

Dans le silence, le froid envahit son coeur, la solitude sa tête.

On a dû mettre la musique en mode "repeat".

Il n'y a simplement plus rien à dire à ce sujet.

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26 août 2007

Telescope

C'est parce qu'il la détruite, parce que les borderline me laissent perplexes, parce que des filles acceptent d'avaler du sperme en direct sur Internet, le filandreux collant à leurs lèvres, parce que l'obsession de pouvoir joindre les deux bouts à la fin du mois nous persécute, parce que je suis étonnée de voir que les enfants savent toujours rêver (comme si le rêve était une période du passé révolue, ce que je croyais aussi pour le racisme), parce que les jeunes d'aujourd'hui ne savent, eux, plus le faire, et que les trentenaires s'efforcent de continuer d'y parvenir, parce que la magie d'elle et moi a disparu petit à petit, parce que l'amour est un canulard géant (comme si tous les couples du monde vivaient l'Amour, le vrai, que l'on se mettait ensemble pour autre chose que se protéger, y trouver un intérêt, se réparer, ou profiter), parce que la condition humaine est telle que vu du ciel on paraitrait puéril dans notre quête de sens ou de destruction pour trouver ce sens, que je me dis que j'ai toute la chance du monde d'être aimé d'un être pareil.
Je regarde dans un telescope de là haut et je me demande encore ce qui peut pousser deux êtres totalement inconnus, qui naissent à un endroit précis comme tous les autres et qui se rencontrent un jour dans cette fourmilière géante, à désirer rester ensemble. Pourquoi cet autre et pas un autre ? Parmi tout ce monde, tellement de possibilités, de vies, de pensées, de personnes différentes.

Pourquoi cet autre là ?

Je ne sais plus idéaliser. Mais je sais pourquoi cet autre : parce qu'il me permet encore de rêver.

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